Cela faisait déjà bien deux semaines que j'avais remarqué cette ligne qui d'habitude est inexistante. Le temps manquant, la météo maussade à repoussé le départ à hier mercredi 28 janvier.
Jo toujours partant pour ce genre d'aventure et un nouveau venu Ben Brochard répondent à l'appel. Ben aspirant guide, est un ami de longue date, de l'internat au lycée de Die plus précisément. Et aussi mon compagnon de cordée pour la Gorzderette avec qui, nous avons remporté 3 fois le titre.
C'est donc à trois que nous allons, à la lueur des frontales, dans cette mythique face nord de Gramusat. 40 minutes de marche plus tard, nous sommes au pied de l'approche en glace.
Le départ de la ligne empreinte les 150 premiers mètres de "L'ensemble de Mandelbrot". C'est bien moins fournis que d'habitude et d'énormes croûtes de regel pimentent l'ascension. Ca passe en trois grande longueurs, dont je me charge aussi vite que possible afin d'avoir un maximum de temps pour la suite.
9h30, arrivé au pied du mur c'est bien mieux que cela nous laissait imaginer d'en bas. Il y a des fissures, des vires confortables, finalement le libre est envisageable...
Pour Ben c'est une première expérience et il est tout tendu l'animal. Ayant eu le temps d'analyser la première longueur, je lui ordonne gentiment de prendre les choses en main. Ca avait l'air pas trop difficile, c'est le meilleur moyen de se faire les dents. Pour lui la pression monte et il s'équipe tranquillement.
Etant plus à l'aise avec ses mains de grimpeurs, il prends l'option de grimper sans les piolets et à mains nues. Et finalement c'est l'onglet qui aura raison de lui. Il fera cette première longueur mi-libre-mi-artif.
Le rocher est splendide, l'ambiance à la déconnade, les rixes verbales fusent de tous les côtés.
Une fois le relais installé, Jo et moi faisons un peu de nettoyage sur la vire, pour que les cailloux branlant rejoigne le bas de la falaise. C'est une pratique que nous utilisons fréquemment et nous y prenons un malin plaisir. Le but étant de balancer le plus gros missile. Ce qui était bien, c'est que ça à enlever pas mal de croûte de regel ...
Une fois cette petite partie de purge fini nous essayons de libérer la longueur en second. La longueur enchaîné nous optons pour un M5+/M6 à confirmer par les premier répétiteur en tête. Le relais est tout confort sur une vire avec banc intégré.
Jo prends les rènes dans cette deuxième longueur, qui est à nouveau splendide. Un fin plaquage de glace à droite permet un progression mais pas d'assurance. Il plante deux spit set la grimpe continue toujours mi-artif-mi-libre. Il s'arrête sous le toit pour évité un mauvais tirage pour la suite.
Je libère à froid cette longueur un poil plus dure qu'en dessous en laissant lâchement toute les protections en place. C'est moche comme attitude et Ben me le fait remarquer.
Je me lance à mon tour en tête dans ce toit horizontal en mettant une rafale de spit pour rejoindre la stalactite. Le dos et les abdos forcent un peu et la glace deviens salvatrice.
Je remonte cette courte longueur et le tour est joué. Finalement même la glace n'était pas très difficile. Ca se trouve on viens d'ouvrir une des voies les plus facile de Gramusat...
A la redescente nous optimisons l'équipement en rajoutant un ou deux spits pour rendre les répétitions plus confort. Il faudra par contre rajouté une escarpolette pour le deuxième relais sous le toit. Bien que l'on y reste pas longtemps ce serait un plus pour le confort.
Au final pour ce nouvel itinéraire, du pur bonheur et du beau rocher et toujours une ambiance de folie.
Baptisé "A trois c'est mieux", c'est 250m dont 100m originaux et ça côte M7?/A0/grade 5. Equipement partiel, prendre un jeu de friends de 000 à 3 chez camalot et doublé jusqu'au 0,5. Pas de pitons ni de coinceurs à prendre. corde de 60 m obligatoire pour la redscente.
Du coup pour ceux que ça interresse vous pouvez enchaîné avec celle ci "New génération juste à droite, histoire de ne pas transporter les friends pour rien. d'ailleurs il est préférable de descendre dans "New génération pour les rappels.
vendredi 30 janvier 2015
dimanche 21 décembre 2014
Goulotte Marshall'Ombre en face Nord d'Ailefroide
Quelle début de saison pourri, enfin pas pour tout le monde...
En effet il n'y a pas de neige, pas de cascade de glace. Du coups ça nous à poussé à aller voir plus loin, plus haut.
Il y a 10 jours nous sommes allé faire une rando classique à ski pour voir si les conditions du glacier noir et par la même occasion essayer de nouveaux ski light. Bonne nouvelle la route est ouverte jusqu'au parking de printemps situé au bout de la plaine du près de madame Carle.
Résultat des courses, hormis la belle sortie de ski de rando dans la poudreuse, les faces sont belles et les lignes de goulottes bien apparentes.
Je fais passer l'info sur "facebook" et autre sites de référencents de condition de glace, en espérant que quelqu'un ferait le premier pas et ainsi la première trace. Mais non personne n'a voulu y allé.
Finalement nous avons un créneau de libre vendredi 19 avec Jonathan.
On prépare les sac, on se couche tôt et hop il est déjà 2h00 du matin, le réveil sonne, je suis tout excité mais mon corps n'a plus l'habitude de se levé aussi tôt. C'est sur aujourd'hui ça va être long. D'autant plus que le topo annonce un horaire de répétition de 10 à 12 heures, sans l'approche ni la redescente... Certes on sais que les conditions ont l'air très bonne mais ça reste quand même une bonne bavante et les jours sont courts, très court, nous sommes à 2 jours de l'hiver et du jour le moins long par la même occasion.
On se rejoins a L'Argentière-La-Béssée à 3h00 et on file au près de Madame Carle, ciel étoilé, mais pas trop froid. On partage le matos, chausse les ski sur une neige béton et c'est partis, il est 3h45.
On remonte tranquillement le glacier et le réveil matinale commence à se faire sentir ainsi qu'une petite douleur au niveau de l'aine.
Qu'est ce que c'est long cette approche !!! Et notre corps qui nous supplie d'aller nous recoucher, mais qu'est ce qui nous à pris de recommencer la montagne de cette façon.
3h30 plus tard Jo n'en peux plus avec la douleur au niveau de l'aine. On s'arrête et on mets les chaussure d'alpi, nous ne sommes pas encore à la rimaye. Il nous reste à franchir un morceau de glacier crevassé et un petit morceau de dénivelé quand même.
8h45, on s'attaque à la rimaye, on pensait vraiment y être plus tôt...
La suite va commencer doucement à nous réveiller, 200 mètre de pente de neige à 50-60°.
Ca y est nous somme enfin au pieds des difficultés et ça à l'air franchement bien garnis en glace. Il est 9h45.
La suite est vraiment agréable, les longueurs s'enchaînent tranquillement, nous prenons le temps de filmer, aucun stress, dément. Ca n'a rien à voir avec le topo qui annonce de beaux combats en mixte difficilement protégables.
Nous n'aurons aucun passage en mixte, tout ce fera en glace.
Il est 13h15 et nous avons atteint la pente de neige finale de la voie. Nous décidons de redescendre en rappel pour retrouver les skis et rentré à la maison.
En effet nous n'avons pas sortis l'itinéraire jusqu'à l'arête, l'étique en prends un coup mais nous assumons. Il fera nuit à 17h00 et nos copines nous attendent avec impatience.
On équipe le premier relais sur piton et coinceur et c'est partis pour 1h30 de rappel et désescalade. Hormis le premier relais que l'on a équiper au pieds de la pente de neige terminale et un autre un milieu de la section raide, tous les rappels se feront sur lunules et désescalade.
15h10, nous voici à nouveau au ski, on change de chaussures et on se laisse glisser sur la neige soufflé et béton jusqu'à la voiture.
Il est 16h15 la journée est fini ...
Vidéo en ligne : ICI
En effet il n'y a pas de neige, pas de cascade de glace. Du coups ça nous à poussé à aller voir plus loin, plus haut.
Il y a 10 jours nous sommes allé faire une rando classique à ski pour voir si les conditions du glacier noir et par la même occasion essayer de nouveaux ski light. Bonne nouvelle la route est ouverte jusqu'au parking de printemps situé au bout de la plaine du près de madame Carle.
Résultat des courses, hormis la belle sortie de ski de rando dans la poudreuse, les faces sont belles et les lignes de goulottes bien apparentes.
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La face nord le 7 décembre |
Finalement nous avons un créneau de libre vendredi 19 avec Jonathan.
On prépare les sac, on se couche tôt et hop il est déjà 2h00 du matin, le réveil sonne, je suis tout excité mais mon corps n'a plus l'habitude de se levé aussi tôt. C'est sur aujourd'hui ça va être long. D'autant plus que le topo annonce un horaire de répétition de 10 à 12 heures, sans l'approche ni la redescente... Certes on sais que les conditions ont l'air très bonne mais ça reste quand même une bonne bavante et les jours sont courts, très court, nous sommes à 2 jours de l'hiver et du jour le moins long par la même occasion.
On se rejoins a L'Argentière-La-Béssée à 3h00 et on file au près de Madame Carle, ciel étoilé, mais pas trop froid. On partage le matos, chausse les ski sur une neige béton et c'est partis, il est 3h45.
On remonte tranquillement le glacier et le réveil matinale commence à se faire sentir ainsi qu'une petite douleur au niveau de l'aine.
Qu'est ce que c'est long cette approche !!! Et notre corps qui nous supplie d'aller nous recoucher, mais qu'est ce qui nous à pris de recommencer la montagne de cette façon.
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Noté le dépot de ski plus bas |
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Le départ de la voie est encore loin... |
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Le crux de la voie ! la rimaye |
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On commence à se réveiller |
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Le début des difficultés |
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Jonathan en action au milieu du bastion |
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Jo toujours |
Nous sortons de la partie raide et la suite remonte une goulotte large facile.
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Presque à la fin avant de rejoindre la pente de neige finale |
En effet nous n'avons pas sortis l'itinéraire jusqu'à l'arête, l'étique en prends un coup mais nous assumons. Il fera nuit à 17h00 et nos copines nous attendent avec impatience.
On équipe le premier relais sur piton et coinceur et c'est partis pour 1h30 de rappel et désescalade. Hormis le premier relais que l'on a équiper au pieds de la pente de neige terminale et un autre un milieu de la section raide, tous les rappels se feront sur lunules et désescalade.
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Le retour vers les skis et la vallée |
Il est 16h15 la journée est fini ...
mercredi 10 septembre 2014
Mon premier enchaînement !
Après un été compliqué au vu de la météo très moyenne, tout
le monde se doutait que les conditions en ce début de septembre seraient
optimum pour ce qui est du mixte en haute montagne.
Vendredi 29 août, Ben Guigonnet m’appel pour aller en
Montagne du côté de Chamonix. Ça fait 10 jours que je bosse en plein cagnard en
train de refaire le toit de la maison de la belle famille. Alors je lui dis que
je suis carrément bouillant pour faire parler le matos rester trop longtemps au
placard.
On décide de partir sur un petit enchaînement car la météo
est au beau pour quelques jours. Reste à savoir quoi faire…
On jette notre dévolue sur deux faces mythiques pour du
grand mixte. Ce sera le Nant Blanc à la Verte et les Grandes Jorasses. Pour ce
qui est du choix des voies, on commencera par la Gabarrou/Silvy, ED, 1000m, 6b,
M5, 90°, qui est un morceau de choix et pour la suite on choisira en fonction
de l’état de fatigue.
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La partie haute de la Gabarrou - Silvy, c'est le trait rectiligne à droite |
Lundi on monte à Chamonix pour faire les sacs et on dort au
sommet des Grands Montets dans la cabane de secours gentiment ouvert par l’un
des responsables de la Gare.
On repère l’accès au Glacier du Nant Blanc dans l’aprèm et
hop au dodo.
Mardi 2 septembre : Réveil 2H30 et départ vers 3H10, il
fait nuit noir. On se perd un peu pour trouver l’attaque de la voie.
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Le topo de la partie basse |
Vers 5H30 Ben attaque la première longueur et c’est parti.
Dans ce beau pilier granitique les conditions ne sont pas super au top pour
grimper vite. En effet de la glace bouche les fissures et nous devons grimper
en crampons et piolets l’intégralité de cette première partie. Enfin presque,
car Ben mettra les chaussons pour gravir le grand dièdre, mais en gardant les
piolets. Une méthode un peu plus efficace qu’en crampons, car, les côtés du
dièdre sont lisses.
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Ben en mode bâtard |
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Moi dans L4 |
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L5 |
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L5 |
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