mardi 17 mars 2009

Bravo "a fistfull of chapatis" 360° au sommet

Samedi 14 mars à 17h 30, Fred, Cyril et Jean-Mi ont posé au posé au sommet
mythique du Cuernos Norte. Onze jours de grimpe et 8 nuits sur Portaledge ont été
nécessaire pour enfin, à la faveur d’une alcamie de vent, contempler sur 360°
le paysage du parc national de Torres del Paine : une belle récompense et une belle fin pour cette expé de l'Enja en Patagonie !

La persévérence paye toujours : suite à la deuxième séquence d'ascension le beau temps et la "température élevée" avait imposé un court retour au camps de base pour se refaire une santé, refaire le plein de chapatis en attendant un nouveau créneau de beau temps pour finir la voie. Souvenez-vous, pendant 3 jours, les pentes de neige et glace du sommet fondaient à vue d’œil et se transformaient en douche permanente, sans compter les pierres et les plaques de glace qui tombaient aussi par intermittence. "C’était le comble, il faisait beau et nous aurions pu continuer." Le retour au camp de base aurait dû être un réconfort appréciable masi c'était sans compter sur une certaine tension générée par la perspective du retour à Puerto Natales et un nouveau créneau qui tardait à pointer son nez. Cyril, Jean Mi et Fred ne dormaient plus tant l’obsession grandissait. Il ne manquait qu'une centaine de mètres pour sortir des difficultés !
Jeudi 12, la météo est mauvaise, mais un créneau de beau de 3 jours est annoncé pour le lendemain. Il s décident d’anticiper en montant dormir au camp avancé afin de hisser l’eau et la nourriture nécessaire pour 3 jours ; juste ce qu'il faut de le temps pour finir l’ascension.


Durant la nuit, la tempête fait rage et dans la tente il est dur de dormir jusqu'à 5 heures du matin, l’heure du réveil. Vendredi 13 au matin, le froid est de retour, il neige, l’équipe remonte les dalles verglacées non sans quelques gamelles. Puis viens la longue remontée des cordes statiques givrées (500 m). La grimpe est rude car le vent est froid et violent (environ -15° ressenti). Ils parviennent malgré tout à gravir 3 nouvelles longueurs. Il ne reste que 10m avant la fin du Granit ! Le reste typé montagne, (150 à 200m) parait bien plus facile. Pour samedi, une météo identique étant prévue, le sommet ne serait pas envisageable. Donc, changement de stratégie : sortir du granit au plus vite et repérer la suite, anticiper la descente (relais et déséquipement…)
Mais, surprise ! Samedi, en début d’après midi, le vent tombe, ils sont en haut des difficultés (19 longueurs) et décident de continuer jusqu'au sommet. Cette fois tout se déroule mieux que prévu, la dernière partie jusqu'au sommet se fera sans baudrier et accessoires, "les doigts dans le nez", le terrain le permet (un grand pierrier).
La tension redescend et les sourires reviennent ; le soleil est au rendez vous rendant le panorama exceptionnel. Le rêve inespéré.
En redescendant vers 18h00, la première partie (200m) est déséquipée. Une dernière nuit sur portaledge est nécessaire avant de finir de déséquiper la voie.

Le créneau était vraiment court car durant la nuit il neige. Le retour au camp de base, sous une pluie battante ne les affecte pas, car un nouveau sommet est dans leur poche.
Ci-contre, tout le matériel est trempé.

Ils retrouvent au camp de base leurs compagnons revenus d’un trek vers le lac Grey.
En effet pendant ce temps, Romaric, Julian et Fabien (Jean-Francois restant au camp pour la logistique et la sécurité) étaient partis vendredi 13 en direction de la «Vallée Del Francés».

Le mauvais temps dans celle-ci présageait une vue limitéé à la forêt de fond de vallée, toutefois ils décident de pousser jusqu’au camping Péhoé. Un magnifique coucher de soleil sur les Cuernos les en récompense. Le lendemain, ils partent direction le lac Grey. La violence du vent de face leur permet de léviter ! La végétation est totalement différente de celle de la vallée Bader, les arbres sont plus hauts et le terrain plus humide. Au refuge Grey, ils apprécient, sous un soleil radieux, sans vent, le glacier plongeant dans le lac. Pour terminer leur boucle, ils prennent un sentier qui les mmène au ras des séracs. En toile de fond le Paine Grande, superbe !! De retour sur la terre ferme ils font du stop pour aller dormir à l’Hôtel explora. Celui-ci est tenu par un couple de chiliens
rencontrés quelques jours auparavant. Le lendemain, ils rejoignent le chemin qui les mènent à la Vallée Bader en alternant Stop et marche. Les dernières heures du trek se font sous une pluie battante ne laissant pas voir les fameuses tours du Paine. Dommage, mais ils rentrent avec des images plein la tête et les cartes mémoire.
Aujo
urd’hui lundi 16 mars, rangement du matériel,afin de préparer le portage des mules
qui aura lieu mercredi 18 mars.
Les prochaines news de Natales.

2 commentaires:

  1. Bravo à tous les trois !! et à tous !
    Une belle réussite sous un soleil digne des hautes alpes !
    Ramener nous de belles photos de ces paysages Patagoniens, grimpettes à la verticales,...

    Bisoux à tous
    Petite pensée particulière pour Fred !

    Cécile

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  2. Bravo à tous les trois !! et à tous !
    Très belle réussite sous un ciel bleu digne des Hautes Alpes !
    Ramener nous de belles photos de ces paysages Patagoniens, de ces grimpes à la verticales,...
    Bisoux de France !
    Petite pensée particulière pour Fred !
    Cécile

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